Rentrée : l’heure des comptes arrive !

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Comme nous l’avons dénoncé à de multiples reprises, la rentrée scolaire va coûter très cher aux Deux-sévriens.La majorité départementale de M. Favreau a fait exploser les tarifs de transport scolaire (+ 180 %). En plus d’être injuste, cette hausse démesurée, à laquelle il faut ajouter l’augmentation de 30 centimes par repas, n’aura aucun effet bénéfique sur les finances du Département, car les recettes attendues ne seront sans doute pas au rendez-vous. En effet, cette augmentation tarifaire déraisonnable et brutale a un effet dissuasif pour les familles… Nos autocars circuleront avec moins d’élèves à bord, véritable non-sens économique, social et écologique !

Une année de casse sociale et de verrouillage démocratique

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Pour le 1er anniversaire de la Droite au Conseil départementale, la presse a souligné l’absence d’état de grâce pour Gilbert Favreau. Il y a un an, nous avions alerté sur les risques contenus dans le « projet » des nouveaux élus. Malheureusement nous avions vu juste !

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Je veux d’abord saluer tous les élus de ce nouveau conseil départemental et les féliciter pour leur élection, comme l’usage républicain le veut. J’ai une pensée émue et amicale pour celles et ceux qui ne sont plus parmi nous aujourd’hui.

Notre Conseil est désormais paritaire, c’est le Gouvernement de gauche qui l’a décidé et fait voter avec le soutien de la majorité parlementaire de gauche. Ce sera ma seule allusion à l’action gouvernementale, car nous avons fait en sorte tout-au-long de la campagne de rester concentrés sur l’enjeu départemental. Cela ne vous a pas empêché de surfer avec une certaine habileté sur la vague bleue qui a submergé la France et vous êtes désormais responsables de la collectivité départementale, parce que les citoyens des Deux-Sèvres l’ont décidé par leur vote ou par leur abstention.

Monsieur le Président, je vous félicite pour votre élection à la tête de notre collectivité et je vous assure de notre engagement total au service de l’intérêt général, ce qui nous conduira à approuver les décisions qui nous sembleront justes et à nous opposer de toutes nos forces à ce qui pourra éventuellement nous paraitre injuste, inutile ou trop couteux. Je ne ferai évidemment pas de procès d’intention à ce stade, nous aurons l’occasion de débattre, je vous laisse profiter de votre état de grâce.

Cependant je dois vous prévenir. Le groupe Gauche solidaire sera vigilant sur votre capacité à maintenir la qualité du service public en Deux-Sèvres, le respect du dialogue social avec les agents et l’intégration des personnes handicapées, l’équité entre les territoires, la protection de l’environnement contre tous les lobbys et intérêts financiers, le soutien aux associations selon des critères objectifs, la solidarité sans culpabilisation des gens qui en ont besoin et en assurant un contrôle strict des aides accordées, tout ceci en assurant l’équilibre financier de notre collectivité, bref ! tout ce que vous n’aviez pas pu faire avant 2008… mais encore une fois, je ne veux pas faire de procès d’intention, il est tout à fait possible que vous ayez progressé depuis !

Le bilan de notre action depuis 2008 est très bon, même BFM businness l’a souligné en nous classant 18e et 19e pour les coûts de fonctionnement et la fiscalité. Nous l’assumons et nous le défendrons, non par nostalgie mais parce que ce qui a été construit ici, avec des élus clairement engagés et des services d’une grande loyauté et aux compétences reconnues, a permis de faire progresser durablement notre Département, avec la priorité donnée à la justice sociale.

Nous ferons le point dans six ans. J’espère sincèrement que notre classement sera toujours aussi bon. J’espère également que la transparence du débat d’idées et la prise en compte de nos remarques permettra de faire vivre la démocratie deux-sévrienne, en associant le plus possible les citoyens à l’action publique.

Enfin, je ne veux pas faire la liste de toutes les promesses que vous n’allez pas tenir, elle serait aussi longue que le contournement nord de Niort, mais simplement vous demander, Monsieur le Président, la plus grande vigilance et même la plus grande sévérité à l’égard de petites phrases entendues ou lues ici ou là, à propos d’une prétendue fraude sociale en Deux-Sèvres. Les tricheries existent, dans tous les domaines, y compris en matière électorale, pourquoi le nier…Mais il y a un règlement de l’action sociale, vous l’avez approuvé, nous l’avons appliqué rigoureusement en poursuivant systématiquement tous les auteurs de fraude. Alors ayons toujours à l’esprit cette exigence de rigueur dans nos décisions, mais aussi dans nos expressions, car à force d’adopter le vocabulaire du Front National certains finiront par sombrer dans le même délire fascisant.

Nous sommes ici parce que la République a fini par s’imposer en France après un combat de plusieurs siècles, ne l’oublions jamais et veillons sur elle à chaque instant.

Discours de Rodolphe Challet, prononcé le 2 avril 2015 lors de la séance d’installation du Conseil départemental des Deux-Sèvres.

 

Budget du département : appel à une vraie séance publique et démocratique

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Les membres du groupe Gauche Solidaire forment le vœu que le Président du Département, et sa majorité Union Deux-Sèvres, respectent réellement les conditions d’une séance publique et démocratique lors du vote du budget lundi 21 mars :

Que cette séance ne soit pas un simulacre de débat, comme nous l’avons vécu lors du Débat d’orientations budgétaires, avec une représentation des Vice-Présidents, orchestrée pour durer en longueur dans le seul but de contraindre l’opposition à écourter ses arguments et ses questions.

Que nous puissions avoir la parole sans essuyer un « je ne veux pas vous entendre ».

Et bien évidemment que le public puisse accéder à la salle et assister aux échanges. Comme cela doit être le cas dans notre pays où la transparence et la publicité des débats garantissent l’exercice de la démocratie dans l’action publique.

manifestation le è mars 2016

Communiqué de presse – 7 mars 2016

En principe, la présentation du budget de la collectivité est l’aboutissement d’un processus de discussions. La mobilisation exceptionnelle et le blocage de la séance publique de ce matin sont les conséquences logiques du comportement autoritariste du Président du Conseil départemental et de son directeur général depuis près d’un an. La méthode utilisée conduit à une impasse totale. Le fait de refuser la parole au groupe Gauche solidaire a été le point d’orgue de cette tentative de passage en force, avec fermeture du débat. Ne pas vouloir nous entendre, c’est un déni démocratique qui ne peut rester sans conséquence.

Avant le vote du budget 2016 prévu le 21 mars prochain, nous demandons au Président Favreau :

    d’organiser de vraies discussions avec l’ensemble des partenaires sociaux et acteurs concernés par la réduction du budget de fonctionnement

    de revenir sur les moyens accordés aux maisons de retraite notamment la prise en charge de l’animation en EHPAD

    de maintenir la formation des bénévoles de solid’Rnet pour continuer à lutter contre la fracture numérique

    d’annuler les hausses extravagantes de tarifs proposés pour 2016

Si l’organisation du débat le permet, nous porterons, entre autres, ces propositions à la connaissance de nos collègues de l’actuelle majorité. Il faut maintenant revenir à un climat de sérénité, de respect mutuel et d’écoute pour l’intérêt général de tous les deux-sévriens.

Investir ? Oui, mais à la hauteur de nos moyens.

La Majorité départementale s’entête à vouloir maintenir un haut niveau d’investissement alors que notre collectivité fait face à une baisse inédite et drastique de ses ressources. Pour ce faire, le président Favreau et son équipe ont choisi de ponctionner les Deux-Sévriens en augmentant fortement les tarifs des services proposés par le Département quitte à les rendre inaccessibles aux plus modestes : transports scolaires, repas des collégiens, sorties culturelles, taxe sur l’électricité…

Les efforts sont indispensables mais doivent être équitablement partagés. Certains investissements peuvent être reportés afin de préserver le pouvoir d’achat des Deux-Sévriens.

Tribune de Mars 2016 – Le Magazine 79

Gouverner c’est choisir et assumer la responsabilité

La Majorité départementale de Droite s’entête à vouloir maintenir un très haut niveau d’investissement (50 millions d’euros pour 2016) alors que notre collectivité fait face à une baisse inédite et drastique de ses ressources. Pour ce faire, le Président Favreau et son équipe ont choisi de faire porter la charge aux Deux-sévriens en aggravant ainsi les inégalités sociales.

D’une part, les tarifs des services proposés par le Département vont augmenter de manière déraisonnée quitte à les rendre inaccessibles aux plus modestes : transports scolaires (+150%), repas des collégiens (+0,40€ par repas), billetterie des sorties culturelles (zoodyssée et tumulus de Bougon), taxe locale sur l’électricité (+4%), frais d’inscription à IFFCAM (+25%) etc.

D’autre part, les aides aux différents établissements ou associations partenaires du Département vont, elles, être fortement revues à la baisse mettant en péril la qualité des services rendus au public. L’exemple du traitement des EHPAD est consternant. Ceux-ci vont se retrouver dans une situation financière extrêmement fragile et vont, pour la plupart, être contraints à faire moins pour leurs résidents. Moins d’animations, moins d’attentions, moins de contacts alors que l’on sait tous à quel point le lien social joue un rôle fondamental dans la recherche du bien-être de nos anciens.

La politique est une histoire de choix. Le Président Favreau a donc choisi en connaissance de cause. Il ne s’agit aucunement de fatalité comme il a pû le dire ici ou là. Des efforts financiers sont indispensables, c’est indéniable, mais ils doivent être équitablement partagés. Certains investissements peuvent être reportés, la priorité doit rester le bien vivre ensemble.

Rodolphe Challet, Président du groupe Gauche Solidaire

Non à la suppression des services publics en zone rurale !

Dernière illustration de la gouvernance, purement comptable, de Droite : l’idée funeste de fermer brutalement le collège de Pamproux considéré comme trop coûteux, ce qui reste à démontrer !

Maintenir un petit collège, comme une école de village, c’est faire le choix d’un outil d’éducation au plus près des familles et de contribuer à la vitalité de tout un territoire.

Nous nous associons aux élus de terrain qui se battent au quotidien pour préserver ce qui reste des services publics en milieu rural !

Nous invitons le Président Favreau à engager une véritable procédure de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés par cette décision.

Tribune de février 2016 – Le Magazine 79

Il est temps d’afficher clairement l’orientation choisie !

Que l’on soit d’accord ou pas avec les syndicats salariés, chacun peut faire le constat désolant d’une Collectivité départementale engluée dans le monologue social de son Président, au moment où nous devrions débattre de l’avenir de notre Territoire et de ses habitants !
Sans projet, sans la moindre idée nouvelle, la majorité départementale a réussi la «prouesse» de mettre en panne le vaisseau Deux-Sèvres en moins d’un an, avec une seule litanie : «c’est la faute de l’État». Nous avons été les premiers à dénoncer le désengagement de l’échelon national dans nos politiques de solidarité, à une époque où M. Favreau et ses amis défendaient mordicus les décisions du pouvoir Sarkozyste. Mais l’État a bon dos. Non l’État n’est pas responsable de tout. L’État nous apporte une contrainte mais il ne dicte pas les décisions de élus locaux.
Faire porter la charge sur les agents en les montrant du doigt sans prendre la peine de discuter avec leurs représentants, c’est un choix. Plomber le pouvoir d’achat des familles deux-sévriennes en prévoyant des hausses phénoménales de tarifs (150% d’augmentation du forfait transport scolaire par exemple), freiner le développement des circuits courts en évinçant le porteur du projet RésALIS, proposer de sacrifier un collège rural, ce sont aussi des choix politiques.
Après des mois de polémique stérile, il est temps d’afficher clairement l’orientation choisie et de l’assumer publiquement.

Rodolphe Challet

Communiqué de presse du 5  février 2016

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