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Avec la Région pour développer l’Economie Sociale et Solidaire en Deux-Sèvres

les élus départementaux et régionaux réunis pour proposer une nouvelle convention de partenariat
les élus départementaux et régionaux réunis pour une nouvelle convention de partenariat

Les Conseillers départementaux du Groupe « Gauche Solidaire » proposent une convention de partenariat entre la Région Nouvelle-Aquitaine et le Département des Deux-Sèvres en faveur du soutien à l’économie sociale et solidaire

Aujourd’hui, il existe des solutions permettant aux personnes âgées qui présentent un handicap ou une dépendance de préserver au maximum leur autonomie. Parmi ces solutions, la principale reste la présence d’une personne chez soi, aide à domicile ou  auxiliaire de vie. Mais force est de constater que le recrutement est difficile dans ce secteur d’activité. Comment y remédier ? 

Les difficultés économiques nées de la crise sanitaire survenue au printemps 2020 démontrent l’importance de soutenir des écosystèmes économiques résilients. L’économie sociale et solidaire présente les conditions pour résister aux chocs exogènes telle que la crise de la Covid-19. Ces conditions sont aujourd’hui connues : l’ESS est une économie professionnelle de la transformation et de l’innovation. Mais c’est aussi une économie de sens, fondée sur des valeurs qui placent l’Homme comme acteur, moteur, mais surtout comme norme absolue. C’est une économie qui montre le chemin pour demain, vers une économie durable et responsable, positionnée autour de nos territoires et de leurs habitants.

La Région Nouvelle-Aquitaine et le Département des Deux-Sèvres doivent pouvoir s’engager à promouvoir de manière concertée plusieurs volets de leur action publique : 

  • l’accès à la formation des publics vulnérables.
  • le soutien et le développement de l’Économie Sociale et Solidaire, dont le secteur de l’insertion par l’activité économique.
  • le dispositif « Territoire Zéro Chômeur » pour promouvoir l’exemple de Mauléon auprès des autres territoires des Deux-Sèvres. L’idée est simple et a fait ses preuves : diriger les budgets publics issus des coûts de la privation d’emploi pour financer les emplois manquants en assurant de bonnes conditions de travail.

Cette convention Nouvelle-Aquitaine/Deux-Sèvres doit permettre de décliner la stratégie concertée entre les parties visant au soutien et au déploiement de l’économie sociale et solidaire et des actions en faveur des publics qu’elle reçoit sur le territoire deux-sévrien. 

La Région Nouvelle-Aquitaine a d’ores et déjà signé des conventions de ce genre avec les Départements de la Charente, de la Haute-Vienne, des Landes et de la Gironde. Il serait incompréhensible que les Deux-Sèvres ne soient pas moteur dans ce domaine dont elles sont le berceau de nombreuses réussites. Rappelons pour mémoire la force du 79 en matière d’ESS à savoir la forte présence des coopératives et mutuelles depuis la fin du 19ème siècle dans le Sud du Département, l’émergence d’innovations sociales fortes (initiées par le réseau Emmaüs) et de nombreuses réalisations coopératives (Scop et Scic) depuis une cinquantaine d’année dans le Nord du Département ou bien encore le taux de 16% d’emplois ESS en 79 qui est en train d’être rattrapé par d’autres départements.

Moins de marketing, plus d’actions concrètes

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En période de crise, la communication des pouvoirs publics devrait être sobre et efficace. Les élus en responsabilité devraient éviter les effets de manches, les annonces tonitruantes contredites par la réalité ! 

Triste exemple avec le Président Favreau qui promet un masque pour chaque Deux-sévrien le 25 avril avant de rétro-pédaler piteusement quelques jours après. En effet les masques promis arriveront… sans doute en juin. 

Les agents de la Collectivité se démènent pour protéger la population avec les moyens dont ils disposent, il faut saluer leur dévouement. 

La communication de l’Institution devrait valoriser ce travail plutôt que d’être mise au service de l’image d’un Président qui cherche à redorer son blason en exploitant la crise sanitaire.

Masques et tests : questions sans réponse…

Message adressé au Président Gilbert Favreau le 24 avril 2020 :

Monsieur le Président du Conseil départemental,

Suite à la demande de notre collègue Jean-Claude Mazin et après étude technique, vous avez proposé la prise en charge des heures annulées par les bénéficiaires des plans d’aides au domicile, pour les personnes âgées ou handicapées. Cette décision a été suivie de votre courrier aux présidents des structures portant ces services, ce qui leur donne satisfaction.

Le vendredi 10 avril, lors de notre visio-réunion, vous nous avez proposé de faire une proposition aux mairies pour un marché de commandes groupées de masques à distribuer aux Deux-sévriens, proposition qui a semblé faire l’unanimité.

Vous avez passé rapidement le message aux mairies pour réponse le mardi 14, ce qui semble avoir satisfait de nombreux élus, bien que le prix ait été jugé élevé.

Dans la presse du mercredi 22 avril, vous annoncez la fourniture par le département d’un masque pour chaque Deux-sévrien, pour un coût pour la collectivité de 1 million d’euros. Vous y exprimez le souhait que nos concitoyens ne soient pas démunis pour aborder le « déconfinement », ce que nous partageons évidemment.

Mais de nombreux maires s’interrogent, et un certain nombre d’entre eux nous ont interpellés. Ces 380 000 masques commandés sont-ils en plus des commandes des mairies que vous avez regroupées? Pour 1 million d’euros, nous sommes loin du prix proposé aux mairies. Ce million vient-il en déduction de la facture à payer par les mairies?

Certains maires nous ont interrogés, il nous semble indispensable de clarifier tout cela, d’autant que de nombreuses initiatives locales ont permis de fabriquer des masques selon les recommandations de l’AFNOR.

Votre communication personnalisée sur ce sujet, qui faisait l’unanimité lors de nos entretiens, aurait logiquement pu faire l’objet d’une information préalable de l’ensemble des Conseillers départementaux… dans le seul but de préciser les choses et de transmettre un discours cohérent vers les élus locaux du Département.

Par ailleurs, notre proposition de report du budget participatif 2020 à l’année prochaine, pour tenir compte de la situation imprévisible que nous traversons, aurait aussi l’avantage de supprimer une charge pour les communes concernées. Comme vous le savez, les maires et leurs équipes ont actuellement beaucoup de difficultés à gérer au quotidien, dans une période de transition qui ajoute à la confusion. Ce report serait d’autant plus apprécié.

Enfin, concernant le laboratoire départemental Qualyse, vous indiquez, toujours dans la presse, « nous sommes prêts ». Dès lors, quand pouvons-nous dire que cet équipement départemental désormais agréé et conventionné pourra répondre concrètement au besoin de tests à grande échelle ?

En espérant des réponses concrètes à ces questions issues du terrain, je vous transmets nos salutations républicaines.

Pour le groupe Gauche solidaire,

Rodolphe Challet

Communiqué du groupe Gauche solidaire

Un budget réparateur pour les EHPAD : 2 millions d’euros à réorienter 

Lors de la réunion organisée en visioconférence le 10 avril, les élus du Groupe Gauche solidaire ont proposé d’adopter rapidement une décision modificative pour renforcer le soutien aux personnels des EHPAD et des SAAD. Le budget voté pour 2020 serait modifié afin de réorienter le financement prévu pour le budget participatif, soit 2 millions d’euros, vers le budget solidarité. Cette décision permettrait notamment d’augmenter le taux directeur appliqué aux EHPAD, malheureusement bloqué à 0,4 % annuel depuis 2016. L’annulation du budget participatif pour cette année permettra de donner plus de moyens à celles et ceux qui sont en première ligne, sans augmenter la fiscalité. Si nécessaire, nous pouvons organiser une consultation en ligne, comme cela était prévu pour valider les projets participatifs. Nous pourrons ainsi connaitre l’avis des Deux-Sévriens sur cette proposition de budget réparateur.

Après avoir rappelé toute la pertinence du projet Résalis* brutalement abandonné par la majorité actuelle, le groupe Gauche solidaire a également demandé une meilleure coordination entre les plateformes de producteurs régionale et départementale, afin d’éviter les risques de concurrence entre collectivités au moment où chacun a besoin d’unité et de sérénité.

Enfin, à propos du laboratoire interdépartemental Qualyse basé à Champdeniers désormais autorisé à produire des tests covid-19, nous avons posé la question du délai nécessaire pour la mise en œuvre effective de ces tests. Il s’agit en effet d’une priorité essentielle pour la sortie de crise, fortement recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé .

* Réseau pour une Alimentation Locale innovante et solidaire, créé en 2011.

EHPAD, une chronologie deux-sévrienne

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manifestation le è mars 2016

7 mars 2016

Les personnels et les résidents des EHPAD sont venus manifester sous nos fenêtres. Le premier budget proposé par Gilbert Favreau leur promet un tour de vis historique et en guise d’encouragement, la suppression des heures d’animation. (coût annuel 200 000 €) On est pas là pour rigoler, c’est l’austérité, la vraie, celle qui préfère un beau compte de gestion aux sourires de nos aînés. Je lève la main pour exprimer l’opposition de notre groupe. Ça ne changera rien je le sais, ils sont majoritaires et Gilbert Favreau n’a pas l’habitude de se déjuger. Mais cette fois le Président refuse carrément de me donner la parole « Je ne veux pas vous entendre Monsieur Challet ! » Non, je n’ai pas rêvé, il a osé. Quelques minutes plus tard la salle est envahie par 300 personnes pacifiques, une troupe débonnaire et presque surprise de sa propre audace. Une brève échauffourée a lieu en face de nous, 2 élus de droite qui n’ont pas connu mai 68 se défoulent sur un syndicaliste physiquement plus fragile. Confusion. Cornes de brumes dans la salle des délibérations. Accrochée au mur derrière le président actuel, la moustache d’Eric Gautier esquisse un sourire moqueur. La séance est levée, le budget reporté. Les heures d’animation dans les EHPAD sont sauvées. Qui a dit que les mouvements sociaux ne gagnaient jamais ?

18 Janvier 2018

Nous sommes en commission permanente, c’est-à-dire que nous votons des décisions à l’abri des regards. Ensuite le président et son service communication envoient un communiqué officiel pour dire ce qui est communicable au grand public. Ce jour-là nous approuvons un plan de redressement pour un EHPAD en difficulté financière, celui de Saint-Varent. Il faut injecter 900 000 €. Neuf-cent mille euros. Je l’écris aussi en lettres parce que ça fait un beau chèque. Monsieur Sylvain Sintive, vice-président du Conseil départemental et grand défenseur de la rigueur budgétaire quand il s’agit de répondre aux agents du Département, était directeur de cet établissement jusqu’à sa retraite. Les neuf-cent mille euros de déficit ne sont pas cités dans le communiqué officiel.

Dimanche 29 mars 2020

La crise sanitaire est là, les citoyens sont confinés, les EHPAD aussi. Je propose au Président de débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1 000 000 €, financée par une recette exceptionnelle elle-aussi, produit de la vente d’un bâtiment dont le Département ne savait que faire. Pas de réponse officielle.

9 avril 2020

Une réponse arrive, par voie de presse : « Monsieur Challet s’est trompé d’époque, sa proposition n’était pas la bienvenue »…il y a de l’écho avec 2016 ! « je ne veux toujours pas vous entendre. »

Ce n’est qu’un début, le combat va continuer, les femmes et les hommes qui travaillent chaque jour au contact des plus fragiles, des plus anciens, des plus isolés méritent d’être considérés. Les citoyens l’ont compris, à nous d’agir en conséquence.

Vendredi 10 avril

Nous sommes convoqués pour une 2ème visio-conférence avec l’ensemble des élus départementaux. Nous proposerons de faire des choix adaptés à la situation. À la hauteur de l’enjeu, si possible.  

Vers l’agriculture durable

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Je reviens de Paris et du 57ème Salon de l’Agriculture, auquel je participais comme membre de la délégation deux-sévrienne, en compagnie de 6 de mes collègues du groupe d’opposition départementale. 70% de l’effectif présent, c’est déjà un signe d’intérêt pour nos filières agricoles !
Les nombreuses rencontres et échanges avec les agriculteurs deux-sévriens, notamment les éleveurs des filières équine, caprine, ovine et bovine nous permettent de mieux comprendre les enjeux du moment. Le fait de les voir ici, admirés par un public nombreux est aussi un motif de fierté. Ainsi lorsque les meilleurs éleveurs de Parthenaise paradent sur le ring du concours général agricole, applaudis par des milliers de connaisseurs, c’est le savoir-faire deux-sévrien qui est mis en lumière. Bien sûr, quelques élus en campagne électorale en profitent pour se montrer à leurs côtés, mais disons que c’est de bonne guerre. Pour certains, dont le maire de la ville éponyme, le déplacement n’aura pas été très long ! Être Maire de Parthenay et vivre à Paris, cela reste une énigme pour moi…peut-être un simple souvenir dans quelques jours, du moins je l’espère, mais laissons les électeurs décider.
Et revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre agriculture et aux engagements que nous prenons pour la développer.
Il y a quelques semaines, nous étions à la ferme de la Roche Laitière à Brûlain, pour rencontrer Philippe Beaudoin et ses collègues, au cœur d’une entreprise locale qui fait vivre 9 personnes grâce à un élevage de 120 têtes, auto-suffisant grâce à une polyculture uniquement dédiée à l’alimentation des vaches laitières et engagée concrètement dans la promotion des circuits courts avec un magasin à la ferme. Nous devons en faire plus demain pour encourager ces initiatives, en contribuant activement à la logistique de distribution locale, dans nos collèges bien sûr, et progressivement dans toute la restauration collective. Pour cela, nous prendrons exemple sur les réussites des territoires. Nous n’aurons pas à chercher bien loin car de nombreuses communes sont exemplaires en Deux-Sèvres, comme Saint-Marc-la-Lande. Visite à programmer ! Nous avons tout pour réussir dans ce domaine : en alliant volontarisme politique et liberté d’initiative locale, nous ferons de notre Département un territoire exemplaire pour les circuits courts.

Sur un autre sujet qui intéresse le monde agricole, le fameux projet de création de nouvelles retenues d’eau sur la Sèvre niortaise, après discussion avec nos collègues conseillers régionaux, nous avons proposé d’appliquer les conditions agri-écologiques prévues dans le protocole à tous les ouvrages existants (barrages ou « bassines »). Présenté à juste titre comme innovant, ce protocole d’accord approuvé par le Conseil départemental prévoit en effet de nombreuses mesures en faveur de la biodiversité et de protection de la ressource en eau. Pourquoi ne pas appliquer les mêmes règles aux ouvrages existants ? Cette décision aurait l’avantage de faire progresser notre territoire vers une agriculture durable et de crédibiliser la démarche en cours aux yeux des citoyens, car les engagements écrits dans le protocole deviendraient réalité. Pour l’instant, cette proposition présentée en séance publique par notre collègue Jean-Claude Mazin a eu peu d’écho : comme souvent, Gilbert Favreau a fait semblant de ne pas comprendre, mais nous reviendrons à la charge, car nous avons peut-être là une possibilité de sortir de la confrontation stérile entre pro et anti-bassines.
Refusons l’agri-bashing, dépassons le productivisme effréné et cherchons à progresser tous ensemble, voilà notre credo pour l’agriculture.

Rodolphe Challet

Président du groupe Gauche solidaire

gauche solidaire à Paris

2019, rentrée de l’inégalité

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Hier, le président actuel a fait de la com’ à Bressuire, profitant de la rentrée pour s’attribuer les mérites d’un collège neuf, chantier lancé…en 2012, par son prédécesseur Éric Gautier dont le nom n’aura même pas été cité lors de l’inauguration.

Faut-il demander justice pour le Président Gautier, ou plutôt pour sa mémoire, élu de conviction, profondément humain, engagé au service de tous les Deux-Sévriens ?

Oui.

Au nom d’une certaine conception de la vie publique, par exemple. Reconnaître le travail de ceux qui nous ont précédés, tout simplement.

Avant-hier à Pamproux, anciens élèves et nouveaux parents se retrouvaient dans l’enceinte vide de leur collège, où la sonnerie s’est tue à jamais. La rentrée se fera sans lui. Faut-il le regretter ou accepter la logique comptable ? Un collège de moins, est-ce vraiment grave ?

Oui.

Le Département est contesté de toutes parts en tant que couche « inutile » du célèbre « mille-feuille territorial ». Il a pourtant le grand mérite de pouvoir garantir une certaine égalité entre les citoyens. Il peut maintenir les services publics là où ils ont presque tous disparu, dans ces territoires ruraux dont les habitants se sentent oubliés, on connaît la chanson.

On ne peut pas agir à Bressuire, agglomération dynamique, et abandonner Pamproux, territoire fragile, sans remettre en cause ce rôle essentiel du Département. Sa raison d’être.

Élus en 2021 dans une nouvelle majorité pour les Deux-Sèvres, nous prendrons l’engagement solennel de maintenir les services publics départementaux en milieu rural.

#79vivement2021

Rodolphe CHALLET Président du Groupe  » Gauche Solidaire « 

L’intox pour masquer le vide

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Comment résumer la séance publique du Conseil départemental du 25 mars dernier ? Un ordre du jour quasiment vide : 5 dossiers essentiellement techniques. Des élus de la Majorité silencieux dans l’ombre du Président actuel. Un  » énième  » effet de manche du Président actuel, accusant notamment la bien vilaine Région socialiste de vouloir augmenter le tarif du transport scolaire. Vérification faite, il apparaît que les familles deux-sévriennes bénéficieront dès la rentrée prochaine d’une économie sur ce poste. Elles s’acquitteront de 95 € par an en moyenne contre 125 aujourd’hui ! Pour être complet sur le sujet, rappelons qu’avant l’arrivée de Gilbert Favreau à la présidence du Département, le tarif était de 45 €. Pas un mot du Président actuel sur le conflit social à l’Adapei 79, premier opérateur dans le champ du handicap en Deux-Sèvres.  » Circulez, y’a rien à voir !  » Pas un mot du Président actuel sur la mission d’inspection du SDIS 79 décidée par la Direction nationale de la sécurité civile pour répondre au cri d’alarme de nos sapeurs-pompiers. Après notre interpellation, le Président et son Super Vice-Président chargé tout à la fois du budget du Département et de celui du SDIS ont abordé le sujet sur le mode du  » tout va très bien, Madame la Préfète  » (euh… Marquise!) Comment résumer la séance publique du Conseil départemental du 25 mars dernier ? Absence de projet départemental, intox et mépris pour les mouvements sociaux : tous les ingrédients réunis d’une fin de règne qui s’annonce bien longue. Vivement 2021 !

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