Moins de marketing, plus d’actions concrètes

Article mis en avant

En période de crise, la communication des pouvoirs publics devrait être sobre et efficace. Les élus en responsabilité devraient éviter les effets de manches, les annonces tonitruantes contredites par la réalité ! 

Triste exemple avec le Président Favreau qui promet un masque pour chaque Deux-sévrien le 25 avril avant de rétro-pédaler piteusement quelques jours après. En effet les masques promis arriveront… sans doute en juin. 

Les agents de la Collectivité se démènent pour protéger la population avec les moyens dont ils disposent, il faut saluer leur dévouement. 

La communication de l’Institution devrait valoriser ce travail plutôt que d’être mise au service de l’image d’un Président qui cherche à redorer son blason en exploitant la crise sanitaire.

EHPAD, une chronologie deux-sévrienne

Article mis en avant
manifestation le è mars 2016

7 mars 2016

Les personnels et les résidents des EHPAD sont venus manifester sous nos fenêtres. Le premier budget proposé par Gilbert Favreau leur promet un tour de vis historique et en guise d’encouragement, la suppression des heures d’animation. (coût annuel 200 000 €) On est pas là pour rigoler, c’est l’austérité, la vraie, celle qui préfère un beau compte de gestion aux sourires de nos aînés. Je lève la main pour exprimer l’opposition de notre groupe. Ça ne changera rien je le sais, ils sont majoritaires et Gilbert Favreau n’a pas l’habitude de se déjuger. Mais cette fois le Président refuse carrément de me donner la parole « Je ne veux pas vous entendre Monsieur Challet ! » Non, je n’ai pas rêvé, il a osé. Quelques minutes plus tard la salle est envahie par 300 personnes pacifiques, une troupe débonnaire et presque surprise de sa propre audace. Une brève échauffourée a lieu en face de nous, 2 élus de droite qui n’ont pas connu mai 68 se défoulent sur un syndicaliste physiquement plus fragile. Confusion. Cornes de brumes dans la salle des délibérations. Accrochée au mur derrière le président actuel, la moustache d’Eric Gautier esquisse un sourire moqueur. La séance est levée, le budget reporté. Les heures d’animation dans les EHPAD sont sauvées. Qui a dit que les mouvements sociaux ne gagnaient jamais ?

18 Janvier 2018

Nous sommes en commission permanente, c’est-à-dire que nous votons des décisions à l’abri des regards. Ensuite le président et son service communication envoient un communiqué officiel pour dire ce qui est communicable au grand public. Ce jour-là nous approuvons un plan de redressement pour un EHPAD en difficulté financière, celui de Saint-Varent. Il faut injecter 900 000 €. Neuf-cent mille euros. Je l’écris aussi en lettres parce que ça fait un beau chèque. Monsieur Sylvain Sintive, vice-président du Conseil départemental et grand défenseur de la rigueur budgétaire quand il s’agit de répondre aux agents du Département, était directeur de cet établissement jusqu’à sa retraite. Les neuf-cent mille euros de déficit ne sont pas cités dans le communiqué officiel.

Dimanche 29 mars 2020

La crise sanitaire est là, les citoyens sont confinés, les EHPAD aussi. Je propose au Président de débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1 000 000 €, financée par une recette exceptionnelle elle-aussi, produit de la vente d’un bâtiment dont le Département ne savait que faire. Pas de réponse officielle.

9 avril 2020

Une réponse arrive, par voie de presse : « Monsieur Challet s’est trompé d’époque, sa proposition n’était pas la bienvenue »…il y a de l’écho avec 2016 ! « je ne veux toujours pas vous entendre. »

Ce n’est qu’un début, le combat va continuer, les femmes et les hommes qui travaillent chaque jour au contact des plus fragiles, des plus anciens, des plus isolés méritent d’être considérés. Les citoyens l’ont compris, à nous d’agir en conséquence.

Vendredi 10 avril

Nous sommes convoqués pour une 2ème visio-conférence avec l’ensemble des élus départementaux. Nous proposerons de faire des choix adaptés à la situation. À la hauteur de l’enjeu, si possible.  

Vers l’agriculture durable

Article mis en avant

Je reviens de Paris et du 57ème Salon de l’Agriculture, auquel je participais comme membre de la délégation deux-sévrienne, en compagnie de 6 de mes collègues du groupe d’opposition départementale. 70% de l’effectif présent, c’est déjà un signe d’intérêt pour nos filières agricoles !
Les nombreuses rencontres et échanges avec les agriculteurs deux-sévriens, notamment les éleveurs des filières équine, caprine, ovine et bovine nous permettent de mieux comprendre les enjeux du moment. Le fait de les voir ici, admirés par un public nombreux est aussi un motif de fierté. Ainsi lorsque les meilleurs éleveurs de Parthenaise paradent sur le ring du concours général agricole, applaudis par des milliers de connaisseurs, c’est le savoir-faire deux-sévrien qui est mis en lumière. Bien sûr, quelques élus en campagne électorale en profitent pour se montrer à leurs côtés, mais disons que c’est de bonne guerre. Pour certains, dont le maire de la ville éponyme, le déplacement n’aura pas été très long ! Être Maire de Parthenay et vivre à Paris, cela reste une énigme pour moi…peut-être un simple souvenir dans quelques jours, du moins je l’espère, mais laissons les électeurs décider.
Et revenons à nos moutons. Ou plutôt à notre agriculture et aux engagements que nous prenons pour la développer.
Il y a quelques semaines, nous étions à la ferme de la Roche Laitière à Brûlain, pour rencontrer Philippe Beaudoin et ses collègues, au cœur d’une entreprise locale qui fait vivre 9 personnes grâce à un élevage de 120 têtes, auto-suffisant grâce à une polyculture uniquement dédiée à l’alimentation des vaches laitières et engagée concrètement dans la promotion des circuits courts avec un magasin à la ferme. Nous devons en faire plus demain pour encourager ces initiatives, en contribuant activement à la logistique de distribution locale, dans nos collèges bien sûr, et progressivement dans toute la restauration collective. Pour cela, nous prendrons exemple sur les réussites des territoires. Nous n’aurons pas à chercher bien loin car de nombreuses communes sont exemplaires en Deux-Sèvres, comme Saint-Marc-la-Lande. Visite à programmer ! Nous avons tout pour réussir dans ce domaine : en alliant volontarisme politique et liberté d’initiative locale, nous ferons de notre Département un territoire exemplaire pour les circuits courts.

Sur un autre sujet qui intéresse le monde agricole, le fameux projet de création de nouvelles retenues d’eau sur la Sèvre niortaise, après discussion avec nos collègues conseillers régionaux, nous avons proposé d’appliquer les conditions agri-écologiques prévues dans le protocole à tous les ouvrages existants (barrages ou « bassines »). Présenté à juste titre comme innovant, ce protocole d’accord approuvé par le Conseil départemental prévoit en effet de nombreuses mesures en faveur de la biodiversité et de protection de la ressource en eau. Pourquoi ne pas appliquer les mêmes règles aux ouvrages existants ? Cette décision aurait l’avantage de faire progresser notre territoire vers une agriculture durable et de crédibiliser la démarche en cours aux yeux des citoyens, car les engagements écrits dans le protocole deviendraient réalité. Pour l’instant, cette proposition présentée en séance publique par notre collègue Jean-Claude Mazin a eu peu d’écho : comme souvent, Gilbert Favreau a fait semblant de ne pas comprendre, mais nous reviendrons à la charge, car nous avons peut-être là une possibilité de sortir de la confrontation stérile entre pro et anti-bassines.
Refusons l’agri-bashing, dépassons le productivisme effréné et cherchons à progresser tous ensemble, voilà notre credo pour l’agriculture.

Rodolphe Challet

Président du groupe Gauche solidaire

gauche solidaire à Paris

2019, rentrée de l’inégalité

Article mis en avant

Hier, le président actuel a fait de la com’ à Bressuire, profitant de la rentrée pour s’attribuer les mérites d’un collège neuf, chantier lancé…en 2012, par son prédécesseur Éric Gautier dont le nom n’aura même pas été cité lors de l’inauguration.

Faut-il demander justice pour le Président Gautier, ou plutôt pour sa mémoire, élu de conviction, profondément humain, engagé au service de tous les Deux-Sévriens ?

Oui.

Au nom d’une certaine conception de la vie publique, par exemple. Reconnaître le travail de ceux qui nous ont précédés, tout simplement.

Avant-hier à Pamproux, anciens élèves et nouveaux parents se retrouvaient dans l’enceinte vide de leur collège, où la sonnerie s’est tue à jamais. La rentrée se fera sans lui. Faut-il le regretter ou accepter la logique comptable ? Un collège de moins, est-ce vraiment grave ?

Oui.

Le Département est contesté de toutes parts en tant que couche « inutile » du célèbre « mille-feuille territorial ». Il a pourtant le grand mérite de pouvoir garantir une certaine égalité entre les citoyens. Il peut maintenir les services publics là où ils ont presque tous disparu, dans ces territoires ruraux dont les habitants se sentent oubliés, on connaît la chanson.

On ne peut pas agir à Bressuire, agglomération dynamique, et abandonner Pamproux, territoire fragile, sans remettre en cause ce rôle essentiel du Département. Sa raison d’être.

Élus en 2021 dans une nouvelle majorité pour les Deux-Sèvres, nous prendrons l’engagement solennel de maintenir les services publics départementaux en milieu rural.

#79vivement2021

Rodolphe CHALLET Président du Groupe  » Gauche Solidaire « 

L’intox pour masquer le vide

Article mis en avant

Comment résumer la séance publique du Conseil départemental du 25 mars dernier ? Un ordre du jour quasiment vide : 5 dossiers essentiellement techniques. Des élus de la Majorité silencieux dans l’ombre du Président actuel. Un  » énième  » effet de manche du Président actuel, accusant notamment la bien vilaine Région socialiste de vouloir augmenter le tarif du transport scolaire. Vérification faite, il apparaît que les familles deux-sévriennes bénéficieront dès la rentrée prochaine d’une économie sur ce poste. Elles s’acquitteront de 95 € par an en moyenne contre 125 aujourd’hui ! Pour être complet sur le sujet, rappelons qu’avant l’arrivée de Gilbert Favreau à la présidence du Département, le tarif était de 45 €. Pas un mot du Président actuel sur le conflit social à l’Adapei 79, premier opérateur dans le champ du handicap en Deux-Sèvres.  » Circulez, y’a rien à voir !  » Pas un mot du Président actuel sur la mission d’inspection du SDIS 79 décidée par la Direction nationale de la sécurité civile pour répondre au cri d’alarme de nos sapeurs-pompiers. Après notre interpellation, le Président et son Super Vice-Président chargé tout à la fois du budget du Département et de celui du SDIS ont abordé le sujet sur le mode du  » tout va très bien, Madame la Préfète  » (euh… Marquise!) Comment résumer la séance publique du Conseil départemental du 25 mars dernier ? Absence de projet départemental, intox et mépris pour les mouvements sociaux : tous les ingrédients réunis d’une fin de règne qui s’annonce bien longue. Vivement 2021 !

ZOODYSSEE : un autre projet est possible

Article mis en avant

Qui peut douter de l’intérêt et de l’atout touristique du parc animalier deux-sévrien pour l’attractivité du territoire ? Qui peut ignorer qu’une évolution du parc est la meilleure garantie de sa pérennité et de son développement ? Qui, enfin, peut se désintéresser de l’impact économique et de l’emploi que représente le parc sur un territoire au dynamisme relatif ?

Ce lundi 24 septembre, la majorité départementale a présenté son projet à l’occasion de la séance publique. Le contexte serait porteur avec la fermeture de deux des 4 parcs français existants dédiés à la faune européenne d’ici 2020. De plus, le marais poitevin reste un pôle d’attractivité majeur qui peut indéniablement drainer un public aujourd’hui éloigné.

Il nous est donc proposé de renouveler l’expérience du visiteur autour de neuf « odyssées ». Il est envisagé une refonte en profondeur des habitats, des travaux de rénovation importants et l’accueil de nouvelles espèces jusqu’à 2022. Jusque-là, pourquoi pas ?

Mais pourquoi vouloir créer une Odyssée polaire et outre-mer ? On est loin de la faune européenne ! Pourquoi vouloir embrasser l’ensemble des biotopes hexagonaux et devoir artificiellement reconstituer des environnements de montagne, méditerranéens ou camarguais ! Pourquoi sacrifier l’esprit du projet initial, articulant préservation des espèces locales et éducation à l’environnement au profit d’un projet tourné vers la seule finalité touristique et surtout économique où la faune n’est plus qu’un prétexte ?

Non-sens écologique, contre-sens environnemental, erreur sociétale, ce projet risque de se solder par une impasse financière, lourde de conséquences pour les deux-sévriens. Bien sûr la caution du CNRS, la reproduction d’espèces en danger, l’éducation du public, la permanence d’une ferme, sont toujours mises en avant mais ce qu’il faut retenir c’est la densification du nombre d’espèces sur les 30 hectares du parc et donc la transformation en un zoo classique, la création ex-nihilo de milieux exogènes loin de l’environnement de la Gâtine ou du Marais poitevin, l’introduction d’espaces récréatifs qui se rapprochent, sans heureusement l’égaler, d’une logique de parc d’attraction.

Quelle erreur historique ! Au moment où le respect de la cause animale n’a jamais été aussi aigu, au moment où le changement climatique s’impose plus que jamais avec son lot d’inquiétudes, au moment où l’impératif d’explication n’a jamais été plus indispensable, un autre projet est possible et doit être soumis à la validation des deux-sévriens. S’appuyant sur l’histoire et l’expertise de Zoodyssée, l’avenir pourrait s’appuyer sur un projet équilibré, pédagogique, économe en ressources financières et environnementales autour de deux idées simples : rendre visibles les enjeux du changement climatique sur des milieux fragiles et sur la faune qui les habite avec des difficultés d’adaptation qui menacent la biodiversité. En s’appuyant sur des espèces locales, sauvages ou domestiques, il est aisé de donner à comprendre les dérèglements des milieux à l’échelle du monde sans pour cela donner à voir des espèces exotiques ! Les Deux-Sèvres mérite mieux qu’une pâle copie des zoos du 19ème siècle.

le Département vous souhaite une bonne rentrée : + 12 % d’impôts !

Article mis en avant

Les lecteurs de la presse quotidienne locale ont eu la surprise de trouver dans leur journal préféré un joli petit encadré publicitaire, rédigé par le service communication du Président du Conseil départemental, souhaitant une belle rentrée aux collégiens.

Comme il est quelqu’un d’attentionné mais également empreint d’une grande modestie et n’aimant pas plus que ça faire parler de lui, Gilbert Favreau laissera très prochainement l’administration fiscale souhaiter, pour lui, une bonne rentrée aux contribuables deux-sévriens.

En effet, il a fait augmenter les impôts fonciers de 12 %, contrairement à ses engagements de campagne ! Ce doux rappel commence d’ailleurs déjà à arriver dans nos boîtes aux lettres.

Espérons que les citoyens aient plus de mémoire que le Président Favreau n’a de parole et penseront, en temps voulu, à le remercier comme il le faut !

Bassines non merci : débat impossible au Conseil départemental

Article mis en avant

Le Groupe Gauche solidaire a souhaité inscrire ce sujet à l’ordre du jour, en prenant la précaution d’entrer dans le cadre d’un règlement intérieur si contraignant qu’il empêche souvent le débat.

A plusieurs reprises depuis le début de ce mandat, Gilbert Favreau a usé et abusé de son pouvoir de président de séance en coupant court à la discussion. Dans notre conception de la vie publique, un président ne doit pas être un garde-chiourme obsédé par son petit pouvoir, mais plutôt un fédérateur, capable d’animer un débat vivant, où la parole circule, où chacun écoute l’autre avec le souci de l’intérêt général.

Nous avons souhaité inscrire ce sujet à l’ordre du jour parce qu’un vaste mouvement d’opinion a vu le jour depuis quelques mois. Citoyens de tous les cantons, agriculteurs, militants écologistes bien sûr, mais aussi élus de tous bords se sont exprimés pour demander un moratoire.

Nous étions lundi matin à Lussay, sur la commune de Chef-Boutonne pour rencontrer les derniers représentants de la pisciculture de notre Département. Eux sont bien placés pour nous dire l’impact de l’irrigation intensive sur le niveau des cours d’eau ! Les pêcheurs et leur fédération étaient également présents. Ils sont les sentinelles de notre territoire, nous devrions les écouter pour éviter le naufrage.

 

L’enjeu financier est énorme, l’impact paysager est catastrophique et les conséquences pour l’écosystème ne sont pas mesurables.

C’est pourquoi beaucoup de citoyens deux-sévriens, bien au-delà des clivages politiques traditionnels, veulent que la question soit posée calmement, objectivement : avons-nous besoin de ces 15 bassines ? Pouvons-nous garantir qu’elles seront réellement utiles ? Sommes-nous certains qu’elles permettront d’améliorer les conditions de travail des agriculteurs ?

A toutes ces interrogations, nous n’avons obtenu aucune réponse du Président et de sa majorité, Gilbert Favreau ayant coupé court à la discussion en déclarant : « Je ne veux pas de débat, je fais ce que je veux ! »

Chacun pourra juger.

Rodolphe Challet, Président du Groupe Gauche solidaire

Bassines : notre proposition de motion

Article mis en avant

Lors de la séance publique du vendredi 22 décembre, le groupe gauche solidaire, par la voix de son Président, proposera à l’assemblée départementale d’adopter une motion relative à la création des 19 réserves de substitutions.

Ci-dessous le texte :

Disparition de Joël Misbert

Article mis en avant
Joël Misbert se comportait en grand frère, jamais avare d’une blague ou d’un bon conseil. Les trois années que nous avons passées à travailler ensemble pour préparer notre Département au défi du vieillissement resteront gravées dans ma mémoire.
Il disait souvent « encore 4 mandats et je m’arrête » (!) Ce trait d’humour avait fini par nous convaincre qu’il serait toujours là avec nous, car Joël avait une autre qualité : la persévérance. Convaincu de pouvoir obtenir une avancée ou un progrès pour son territoire, il n’abandonnait jamais ! C’est aussi pour ça que les gens l’aimaient.
Sa bonne humeur et sa bienveillance nous manquaient déjà depuis 2015, car il avait finalement renoncé à se représenter aux élections départementales, transmettant le flambeau à Rabah et Dominique. Je pense à son fils et à sa famille.
Pour le groupe Gauche Solidaire
Rodolphe Challet

Disparition d’Éric Gautier

Article mis en avant

La disparition brutale d’Éric Gautier nous bouleverse tous. Il était à la fois notre ami, notre camarade de combat politique et une référence pour tous les deux-sévriens, qui partagent notre tristesse.

Nos pensées vont d’abord à Françoise et à la famille d’Éric, dont nous voulons avant tout respecter l’intimité.

Le temps de l’hommage public viendra bientôt, tout le Département pourra témoigner sa reconnaissance à Eric Gautier, homme d’engagement et d’action au service des autres.

Pour le groupe Gauche solidaire
Rodolphe Challet

Incohérence de la droite

Article mis en avant

Le Président Favreau et la droite deux-sévrienne s’indignent en apprenant les décisions du gouvernement qui vont encore peser sur le fonctionnement des collectivités locales. Ils oublient simplement que le programme de leur propre candidat FILLON prévoyait une véritable purge pour les services publics : la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires et la baisse de 100 milliards d’euros de dotation aux collectivités locales. Qu’auraient-ils dit face à François Fillon et sa politique tatchérienne ?

Gilbert Favreau ose regretter «qu’on s’attaque aux plus pauvres», mais c’est ce qu’il fait depuis qu’il est président du Conseil Départemental. Il a supprimé immédiatement les aides d’urgences que les travailleurs sociaux pouvaient accorder aux personnes les plus en difficulté : 1 million d’euros d’aides à la vie quotidiennes annulés pour améliorer le ratio de solvabilité !

Quand le seul objectif d’une majorité sans projet consiste à tailler dans les missions essentielles du Département, sans aucune considération pour le travail des agents publics, il ne faut pas s’étonner de voir un tarissement des aides de l’Etat.

Rodolphe Challet

Président du groupe Gauche solidaire

Conseil départemental des Deux-Sèvres

Soutien à Delphine Batho

Article mis en avant

Delphine Batho est une députée travailleuse et efficace :

– Elle est très présente à l’assemblée et pertinente dans les débats nationaux.

– Elle connaît les atouts et les faiblesses de notre territoire.

– Elle répond rapidement et positivement à toutes les sollicitations des particuliers, des élus, des associations et des acteurs économiques dans la 2ème circonscription.

Notre territoire a besoin d’une députée dont nous savons qu’elle :

– participera à l’élaboration des textes de loi proposés par le gouvernement quand ils sont bons pour les citoyens, pour soutenir les agriculteurs et tous les acteurs économiques, pour que la transition énergétique soit une chance pour la France, pour l’accès de tous à la santé, pour la défense des pouvoirs d’achat.

– s’opposera et proposera des alternatives à la révision du code du travail, à la baisse de la CSG pour les retraites et salaires modestes, à la ratification du contrat de libre échanges avec le Canada.

– travaillera sans relâche avec conviction et honnêteté sur la circonscription, pour la culture, pour un parc naturel régional en Gâtine, pour une démographie médicale équilibrée, pour le travail et la réussite économique.

Nous avons besoin de député-e-s de gauche qui soient libres de leur parole et fermes sur leurs convictions. Avec Delphine Batho, nous avons l’assurance que les problématiques du département des Deux-Sèvres soient entendues à Paris et défendues avec pugnacité. Delphine Batho est la candidate du rassemblement pour l’intérêt de notre circonscription

Le choix de la défense des valeurs républicaines

Article mis en avant

Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est sans appel, nous devons écouter le message envoyé par les électeurs. Nos partisans ont, pour beaucoup, fait le choix du (ou des) «vote(s) utile(s)» au détriment de notre candidat. Dans les Deux-Sèvres, les suffrages des électeurs se sont portés en premier lieu sur Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Aussi, le seul motif de satisfaction viendra du fait que les valeurs républicaines continuent d’être présentes à l’esprit des Deux-Sèvriens. Toutefois, le résultat national de ce premier tour va nous imposer un autre choix pour le dimanche 7 mai. Nous aurons à choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Nous devons assumer nos responsabilités  car les deux visions de la France qui nous sont proposées ne se valent évidemment pas. Face à l’extrême droite, comme toujours, nous devons appeler à faire le choix de la défense des valeurs républicaines. En 2002, à contre-coeur, nous avions porté un bulletin Chirac à l’urne pour faire barrage au FN et, déjà, à la famille Le Pen. Ce vote ne s’est pas fait sans douleur tant les valeurs portées par le candidat de la droite étaient éloignées des nôtres. Dimanche 7 mai 2017, une nouvelle fois nous choisirons le camp des républicains.

Nous aurons rapidement l’occasion de défendre les valeurs de gauche lors de la campagne des législatives qui, nous l’espérons, laissera plus de place aux débats de fond qu’aux tristes affaires qui nous ont pollués ces derniers temps. Plus que jamais, ces prochaines législatives vont revêtir un enjeu d’une importance capitale. La Gauche se doit d’être à la hauteur. Nous faisons confiance pour cela à Delphine Batho, Marc Bonneau et Elodie Truong, nos candidats pour les Deux-Sèvres.

Rodolphe Challet

Président du groupe Gauche solidaire

Marque « Poitou » : un Groupement d’Intérêt Politique

Article mis en avant

La création de ce groupement d’intérêt public « GIP POITOU » nous laisse perplexes.

L’Histoire nous montre que le Poitou ne s’arrête pas qu’aux Deux-Sèvres et à la Vienne.

Quant à la culture et l’identité forte décrites dans les objectifs, les habitants des Deux-Sèvres se sentent avant tout Deux-sévriens et ne disent pas spontanément « je suis du Poitou ». D’ailleurs, un des objectifs de ce GIP est de renforcer l’attachement des habitants du Poitou, cela veut bien dire qu’il y a un manque.

De plus, en regardant de plus près les membres fondateurs de ce GIP, on voit que les objectifs de ce groupement sont déjà poursuivis par ceux-ci actuellement.

En effet, l’article 4 précise que le groupement a pour objet la promotion du territoire des Deux-Sèvres et de la Vienne. L’ADT 79 et l’ACAP 86 n’en sont-ils pas les acteurs privilégiés et dont c’est le métier ? Pourquoi ne pas leur donner les missions dévolues à ce Groupement ?

L’ADM 79 et l’ADM 86, les CCI, CMA et chambres d’agriculture font déjà le travail chacune dans leur domaine pour faire rayonner les départements.

D’ailleurs, la promotion aurait été supprimée du budget de l’ADT 79 ? C’est surprenant !

Quant au fonctionnement de cette structure, le rapport ne nous démontre pas de vision prospective s’appuyant sur une vision budgétaire responsable. Aucune étude de marché n’est produite pour démontrer l’efficacité de ce groupement. Un poste de directeur pris dans les effectifs des Deux-Sèvres et de la Vienne ? Vendre le label Poitou doit équilibrer le budget. On vient de nous confirmer qu’il y a marche arrière sur le principe de la redevance. Il y a déjà pléthore de labels dans chaque profession. Pensez-vous qu’un de plus, payant, va attirer les chalands ?

On peut juste rappeler que l’économie est de la compétence des régions.

Pour nous, cette création n’est qu’une coquille vide, un outil de plus pour servir la communication de la majorité départementale. Après le bureau de Bordeaux, pour être dans les coulisses de la Région Nouvelle Aquitaine, voilà un Groupement d’Intérêt Public dénommé GIP POITOU, qui se veut plutôt être un Groupe d’Intérêt Politique qu’autre chose.

Pour toutes ces raisons, nous voterons contre ce projet.

Chantal Brillaud

Intervention lors de la séance publique du 10 avril 2017

Vive les Deux-Sèvres !

Article mis en avant

Comme beaucoup de Citoyens deux-sévriens, je ne suis pas né ici, mais j’aime mon Département, malgré et peut-être à cause de son Histoire compliquée : en effet le 7-9 n’était pas prévu au programme ! Pour faire vite, disons qu’il doit sa naissance à la volonté républicaine de limiter l’influence vendéenne.

Bon, de l’eau a coulé sous les vieux ponts depuis cette époque révolutionnaire et nous acceptons désormais la présence sur notre sol de quelques exilés du 85 (dont notre actuel Président G. Favreau). Mais quand je l’entends dire benoîtement que la marque Poitou nous permettra d’être visibles depuis Paris, parce que « les gens ne savent même pas pourquoi ce Département s’appelle Deux-Sèvres » j’ai envie de sortir le drapeau du 7-9 !

Oui, nous sommes traversés par deux magnifiques cours d’eau, une rivière et un fleuve, la Sèvre Nantaise qui se jette dans la Loire à Nantes et la Sèvre Niortaise qui rejoint l’Océan en formant la baie de l’Aiguillon. Voila pourquoi les Deux-Sèvres ! Trop compliqué à expliquer ?

Gardons notre nom, notre identité et exploitons nos atouts.

Ces deux cours d’eau sont notre meilleure chance.

« C’est en allant vers l’océan que le fleuve est fidèle à sa source » : ma citation préférée de Jaurès, avec celle sur l’idéal et le réel, que Benoît Hamon porte avec bravoure malgré toutes les trahisons du moment, mais c’est un autre débat, nous y reviendrons.

Lorsque j’ai prononcé cette phrase sur le fleuve, la source et l’océan en séance publique du Conseil départemental hier matin, Gilbert et Léopold m’ont regardé avec de grands yeux incrédules, un peu comme si j’avais parlé des sardines et du chalutier de Cantona ! D’accord, Jaurès n’est sans doute pas très bien placé dans leur bibliothèque, mais quand même…

Ils n’ont pas compris, parce qu’ils ont déja renoncé, oublié les Deux-Sèvres et leur origine, pour trouver refuge dans cette marque Poitou qui va nous absorber pour un billet de 10 000€…argent public gaspillé selon nous, ce GIP n’est qu’un « Groupement d’Intérêt Politique » (merci Chantal Brillaud pour cette formule bien sentie) organisé avec le camarade Belin, qui poursuit le vieux rêve de Raffarin : annexer les Deux-Sèvres.

Il faut résister, car si nous ne défendons pas notre Département, qui le fera ?

Par ailleurs, au-delà de la question identitaire que nous aurions tort de négliger, soyons concrets et regardons au loin : quelles sont nos perspectives réelles de développement du côté de l’océan ? Je vois au moins deux exemples :

  • • la Sèvre Niortaise de nouveau navigable, un projet longtemps vu comme utopique, porteur de développement touristique.
  • • le fret ferroviaire du Port de La Rochelle avec Niort Terminal : la logistique industrielle et ses emplois.

Pour toutes ces raisons, nous avons voté contre la création du GIP Poitou, erreur stratégique qui nous ramène dans les oubliettes du passé, quand il faudrait agir pour l’avenir. Promouvoir notre territoire, partager notre passion pour les Deux-Sèvres. Croire en nous, tout simplement.

Rodolphe Challet

Projet de réserves de substitution de la coopérative de l’eau : un projet à réorienter.

Article mis en avant

La question de l’eau est au cœur des préoccupations liées à l’urgence climatique. Elle interroge de façon transversale plusieurs politiques publiques, et à ce titre, le projet de réserves porté par la coopérative de l’eau met en lumière le réel besoin d’amélioration de la cohérence entre la politique de l’eau et la politique agricole. Surtout, ce projet, comme d’autres sur ce sujet, révèle combien la gestion de cette ressource en tant que bien commun, doit gagner en transparence et en intelligibilité pour tous les citoyens.

Les enjeux de ce dossier sont la qualité de l’eau et des milieux, la gouvernance du projet, et son orientation agricole dans le contexte de l’urgence climatique.

La première question soulevée par ce projet, concernant l’ensemble des habitants du bassin, est la qualité de l’eau. La qualité de la ressource en eau brute prélevée pour l’eau potable est très dépendante des pollutions des sols agricoles. Ceci a une forte incidence sur les traitements nécessaires à sa consommation et sur son coût. Si ces réserves devaient être créées, cet investissement public (70% de financements publics) doit profiter à la transition agro-écologique de toute la profession agricole. Et prioritairement au développement d’entreprises dont les pratiques actuelles diminuent significativement les pollutions en pesticides et nitrates pour notre santé et celle des milieux naturels. La priorité doit ainsi être donnée aux productions de maraîchage pour l’autonomie de l’élevage (culture des fourrages herbagers) et des cultures de protéagineux principalement. Or, au sujet des activités agricoles concernées, nous avons encore trop peu de précisions de la part de la Coopérative de l’eau.

La gouvernance doit aussi être réinterrogée dans ce dossier. Ces équipements, s’ils se créent, devraient être exploités par une instance de gestion, innovante, ouverte à tous les usagers de l’eau pour deux raisons : la part de financement public dans le projet, et surtout la nature de la ressource stockée, à savoir l’eau, bien commun de la nation. Il est important d’envisager de mettre autour de la table tous les intéressés pour réguler conjointement les conflits d’usage. Pour que cette nouvelle ambition de gestion de l’eau participe de la révolution de l’agriculture vers des systèmes agro- écologiques et biologiques reliant ruraux et urbains, paysans et habitants de ces bassins.

La dimension économique du projet a son importance pour que les coopérateurs concernés développent et sécurisent l’activité de leurs entreprises agricoles et agro-alimentaires. A ce jour, ce projet doit toutefois être enrichi de précisions majeures, et être réorienté dans sa perspective. Car cet investissement public engage le territoire pour le futur et suppose la démonstration d’une volonté forte d’aller vers des pratiques de gestion de l’eau vertueuses pour tous, participant à la transition écologique de nos modèles économiques.

Le monde de l’irrigation doit passer d’une logique productiviste à une logique d’accompagnement du changement climatique, pour assurer l’accès à l’eau et la production agricole tout en prenant en compte l’amélioration de tous les usages de l’eau. La gestion de l’eau est au coeur de problématiques environnementales, sociales et économiques de notre époque. C’est une question sensible pour laquelle la puissance publique doit mettre tous ses moyens au service d’un débat constructif et partenarial entre acteurs de notre territoire pour aller de l’avant en « bonne intelligence ».

C’est le sens de ma contribution à l’enquête publique, envoyée ce jour.

Elodie Truong, Conseillère départementale de Niort 2

 

 

Optimisme… de rigueur

Article mis en avant

Mardi soir, lors des voeux du Président du Département au personnel, dans la grande salle du manège du Département, l’odeur sucrée du buffet parvenait tout juste à réchauffer l’atmosphère. Et la tonalité optimiste des voeux du Président n’était en rien convaincante.

L’illustration des raisons de se réjouir reprise par le Président était la très bonne résistance des Deux-Sèvres exposée dans la presse ces derniers jours (hausse du nombre d’habitants et taux de chômage au dessous de la moyenne régionale), nous nous en félicitions aussi mais elle n’est pour l’instant pas la résultante de sa politique. En revanche, on est en droit de se demander comment il envisage de conforter cette progression à l’avenir. Car aucun cap, aucun axe fort du projet départemental ne se dessine sur le plan du cadre de vie sociale, environnemental, et culturel des Deux-Sévriens après 2 années d’exercice de la majorité en place. Si ce n’est une approche budgétaire d’austérité, prolongée pour 2017, qui contraint les dépenses de fonctionnement, qui oblige les personnels à faire mieux avec moins et qui mène à des suppressions de postes (projection de ​ 40 ​ suppressions évoquée lors des débats budgétaires) au profit d’une augmentation de la capacité d’investissement et d’endettement.

Pour un certain nombre de salariés du Département aujourd’hui, il sera difficile de goûter l’optimisme qu’on leur sert quand plusieurs voient leurs équipes démantelées, leur avenir ​plongé ​ dans l’incertitude de la «cellule de transition professionnelle», et surtout le sens de leur travail au service du citoyen remis en cause par le manque de moyens.

Ce n’est pas cette vision du travail que nous souhaitons défendre tant  au sein des services publics qu’au sein des structures privées partenaires du Département comme les EHPAD, et le secteur associatif.

L’optimisme oui, mais tout dépend du point de vue !2017

Situation de crise chez les sapeurs pompiers : un problème politique

Article mis en avant

Après les agents du Département, les personnels des EHPAD, les parents de collégiens… c’est donc au tour de nos soldats du feu de subir l’application concrète de l’austérité décidée par le Président Favreau, avec son incomparable capacité à casser le dialogue social. De ce point de vue, la nomination de M. Marolleau à la tête du SDIS était une grave erreur de casting. La direction du SDIS n’est pas en cause, il s’agit bien d’une crise de confiance politique, le constat d’échec d’une méthode autoritaire, cassante, qui fonctionne peut-être dans l’entreprise privée de M. Marolleau, mais qui est totalement inadaptée à la tête d’un SDIS.

Nous ne pouvons que soutenir nos sapeurs pompiers, respecter et saluer leur travail et leur engagement, surtout dans cette période sensible où les sollicitations et les attentes sont plus fortes que jamais. Confrontés au danger et aux difficultés les plus graves au quotidien, ils méritent d’être soutenus par leur hiérarchie et par les élus. Au lieu de ça, on les traite avec le plus grand mépris.

Le contexte budgétaire est tendu, aucun deux-sévrien n’est passé à coté de cette information, mais ce n’est pas la seule raison qui pousse MM Favreau et Marolleau à agir ainsi. L’austérité érigée en dogme, voilà ce qu’ils nous offrent !

On demande toujours plus d’efforts aux sapeurs-pompiers et aux agents du Département . On réduit indirectement leurs moyens en n’augmentant pas le budget du SDIS alors que les dépenses de fonctionnement, elles, augmentent inévitablement. Faire plus avec moins, sans cesse…Comment imaginer que le service rendu à la population ne sera pas impacté par cette pression budgétaire et managériale ?

Rodolphe Challet

Groupe Gauche solidaire

À propos de RésALIS…

Article mis en avant

La philosophie du dispositif était innovante et vertueuse pour la santé des collégiens, avec plus de bio, et la vitalité des entreprises locales. Les principes d’action et objectifs du programme multi sectoriel ayant prévalu à la mise en œuvre de RésALIS étaient :

– la mise en place d’un groupement d’achats privilégiant la fourniture de produits régionaux et de saison dans les cuisines des collèges ( 2 millions de repas par an) : développer l’économie de proximité tout en maintenant ou améliorant la qualité des produits servis

– la formation des chefs de cuisines des collèges par des techniciens réfé- rents (cuisiniers, techniciens culinaires, diététiciennes)

– un programme d’équipement des cuisines pour améliorer à la fois les conditions de travail et les performances culinaires par des méthodes adaptées – un programme d’information des familles et d’éducation des élèves à la santé par la diététique

– un dispositif d’aides à la structuration de la filière du maraîchage : aides à l’installation et aides à la conversion en bio

– un soutien aux dispositifs logistiques d’approvisionnement

Nous sommes élus, notamment, pour veiller à la santé alimentaire de nos enfants dans les collèges, et RésALIS était une réponse réfléchie et ambitieuse. La mise en œuvre de ce programme est complexe : le système n’est pas sans faiblesses. Elles concernent principalement la logistique (massification et conditions de livraison) et la négociation des prix pour certains produits.

Les améliorations sont possibles par discussions et négociations entre les différents partenaires.

L’extension du système vers les écoles et les lycées doit faciliter ces progrès.

L’actuelle majorité du Conseil départemental propose aux établissements le choix du maintien ou de la sortie du groupement d’achats pour certains groupes d’aliments. Les conséquences seront immédiates  : retour massif de légumes fournis par des grossistes s’approvisionnant en Espagne ou en Afrique du nord et retour des viandes de volailles industrielles. En effet, les collèges, devant le fait accompli de l’interruption des marchés, doivent se tourner vers des solutions d’urgence et faire appel aux circuits classiques d’approvisionnement.

Tous les axes de ce travail sont forcément remis en cause. C’est l’ensemble du système qui s’écroule. Cette évolution est contraire aux objectifs affichés de soutien à l’économie deux-sèvrienne.

Qu’en pensent les maraîchers récemment installés, qui ont investi et programmé des cultures pour répondre aux besoins ? Qu’en pensent les parents d’élèves et leurs fédérations, qui vont voir une baisse de la qualité du service rendu, pendant qu’on augmente le prix de la demi-pension ?

Tout ceci ressemble à une casse en règle qui ne dit pas son nom, or le système mérite de progresser et d’être étendu, pas d’être cassé !

Jean-Claude Mazin

Le groupe Gauche solidaire, constructif et combatif !

Article mis en avant

En commission permanente ce matin, nous avons approuvé la motion concernant la défense de l’autonomie financière des Départements, parce que cela correspond à notre vision de l’intérêt général.

En revanche, nous avons voté contre la décision de participer à la création d’un bureau de lobbying auprès de la région Nouvelle Aquitaine à Bordeaux, mesure que nous considérons comme une dépense totalement inutile : les Départements sont représentés à la Région, chaque groupe politique ayant les moyens matériels de fonctionner. Cette initiative malheureuse nous engage dans un processus coûteux, car après la location d’un bureau de 154 m² à Bordeaux (coût annuel 24 000€) il faudra aussi payer les personnels affectés sur place.

Par ailleurs, nous avons alerté le Président Favreau sur la baisse constatée au niveau des inscriptions des familles auprès de notre service de transport scolaire : -9 % par rapport à la rentrée précédente, alors même que les effectifs sont en hausse dans les collèges des Deux-Sèvres ! Cette baisse est évidemment liée à l’explosion du tarif voté par la Droite.

Enfin, nous avons dénoncé les coupes sombres dans les budgets de la Culture et du Sport, en totale contradiction avec la volonté affichée de sauvegarder l’emploi dans les territoires.

Rentrée : l’heure des comptes arrive !

Article mis en avant

Comme nous l’avons dénoncé à de multiples reprises, la rentrée scolaire va coûter très cher aux Deux-sévriens.La majorité départementale de M. Favreau a fait exploser les tarifs de transport scolaire (+ 180 %). En plus d’être injuste, cette hausse démesurée, à laquelle il faut ajouter l’augmentation de 30 centimes par repas, n’aura aucun effet bénéfique sur les finances du Département, car les recettes attendues ne seront sans doute pas au rendez-vous. En effet, cette augmentation tarifaire déraisonnable et brutale a un effet dissuasif pour les familles… Nos autocars circuleront avec moins d’élèves à bord, véritable non-sens économique, social et écologique !

Une année de casse sociale et de verrouillage démocratique

Article mis en avant
Pour le 1er anniversaire de la Droite au Conseil départementale, la presse a souligné l’absence d’état de grâce pour Gilbert Favreau. Il y a un an, nous avions alerté sur les risques contenus dans le « projet » des nouveaux élus. Malheureusement nous avions vu juste !

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Je veux d’abord saluer tous les élus de ce nouveau conseil départemental et les féliciter pour leur élection, comme l’usage républicain le veut. J’ai une pensée émue et amicale pour celles et ceux qui ne sont plus parmi nous aujourd’hui.

Notre Conseil est désormais paritaire, c’est le Gouvernement de gauche qui l’a décidé et fait voter avec le soutien de la majorité parlementaire de gauche. Ce sera ma seule allusion à l’action gouvernementale, car nous avons fait en sorte tout-au-long de la campagne de rester concentrés sur l’enjeu départemental. Cela ne vous a pas empêché de surfer avec une certaine habileté sur la vague bleue qui a submergé la France et vous êtes désormais responsables de la collectivité départementale, parce que les citoyens des Deux-Sèvres l’ont décidé par leur vote ou par leur abstention.

Monsieur le Président, je vous félicite pour votre élection à la tête de notre collectivité et je vous assure de notre engagement total au service de l’intérêt général, ce qui nous conduira à approuver les décisions qui nous sembleront justes et à nous opposer de toutes nos forces à ce qui pourra éventuellement nous paraitre injuste, inutile ou trop couteux. Je ne ferai évidemment pas de procès d’intention à ce stade, nous aurons l’occasion de débattre, je vous laisse profiter de votre état de grâce.

Cependant je dois vous prévenir. Le groupe Gauche solidaire sera vigilant sur votre capacité à maintenir la qualité du service public en Deux-Sèvres, le respect du dialogue social avec les agents et l’intégration des personnes handicapées, l’équité entre les territoires, la protection de l’environnement contre tous les lobbys et intérêts financiers, le soutien aux associations selon des critères objectifs, la solidarité sans culpabilisation des gens qui en ont besoin et en assurant un contrôle strict des aides accordées, tout ceci en assurant l’équilibre financier de notre collectivité, bref ! tout ce que vous n’aviez pas pu faire avant 2008… mais encore une fois, je ne veux pas faire de procès d’intention, il est tout à fait possible que vous ayez progressé depuis !

Le bilan de notre action depuis 2008 est très bon, même BFM businness l’a souligné en nous classant 18e et 19e pour les coûts de fonctionnement et la fiscalité. Nous l’assumons et nous le défendrons, non par nostalgie mais parce que ce qui a été construit ici, avec des élus clairement engagés et des services d’une grande loyauté et aux compétences reconnues, a permis de faire progresser durablement notre Département, avec la priorité donnée à la justice sociale.

Nous ferons le point dans six ans. J’espère sincèrement que notre classement sera toujours aussi bon. J’espère également que la transparence du débat d’idées et la prise en compte de nos remarques permettra de faire vivre la démocratie deux-sévrienne, en associant le plus possible les citoyens à l’action publique.

Enfin, je ne veux pas faire la liste de toutes les promesses que vous n’allez pas tenir, elle serait aussi longue que le contournement nord de Niort, mais simplement vous demander, Monsieur le Président, la plus grande vigilance et même la plus grande sévérité à l’égard de petites phrases entendues ou lues ici ou là, à propos d’une prétendue fraude sociale en Deux-Sèvres. Les tricheries existent, dans tous les domaines, y compris en matière électorale, pourquoi le nier…Mais il y a un règlement de l’action sociale, vous l’avez approuvé, nous l’avons appliqué rigoureusement en poursuivant systématiquement tous les auteurs de fraude. Alors ayons toujours à l’esprit cette exigence de rigueur dans nos décisions, mais aussi dans nos expressions, car à force d’adopter le vocabulaire du Front National certains finiront par sombrer dans le même délire fascisant.

Nous sommes ici parce que la République a fini par s’imposer en France après un combat de plusieurs siècles, ne l’oublions jamais et veillons sur elle à chaque instant.

Discours de Rodolphe Challet, prononcé le 2 avril 2015 lors de la séance d’installation du Conseil départemental des Deux-Sèvres.

 

Budget du département : appel à une vraie séance publique et démocratique

Article mis en avant

Les membres du groupe Gauche Solidaire forment le vœu que le Président du Département, et sa majorité Union Deux-Sèvres, respectent réellement les conditions d’une séance publique et démocratique lors du vote du budget lundi 21 mars :

Que cette séance ne soit pas un simulacre de débat, comme nous l’avons vécu lors du Débat d’orientations budgétaires, avec une représentation des Vice-Présidents, orchestrée pour durer en longueur dans le seul but de contraindre l’opposition à écourter ses arguments et ses questions.

Que nous puissions avoir la parole sans essuyer un « je ne veux pas vous entendre ».

Et bien évidemment que le public puisse accéder à la salle et assister aux échanges. Comme cela doit être le cas dans notre pays où la transparence et la publicité des débats garantissent l’exercice de la démocratie dans l’action publique.

Avec la Région pour développer l’Economie Sociale et Solidaire en Deux-Sèvres

les élus départementaux et régionaux réunis pour proposer une nouvelle convention de partenariat
les élus départementaux et régionaux réunis pour une nouvelle convention de partenariat

Les Conseillers départementaux du Groupe « Gauche Solidaire » proposent une convention de partenariat entre la Région Nouvelle-Aquitaine et le Département des Deux-Sèvres en faveur du soutien à l’économie sociale et solidaire

Aujourd’hui, il existe des solutions permettant aux personnes âgées qui présentent un handicap ou une dépendance de préserver au maximum leur autonomie. Parmi ces solutions, la principale reste la présence d’une personne chez soi, aide à domicile ou  auxiliaire de vie. Mais force est de constater que le recrutement est difficile dans ce secteur d’activité. Comment y remédier ? 

Les difficultés économiques nées de la crise sanitaire survenue au printemps 2020 démontrent l’importance de soutenir des écosystèmes économiques résilients. L’économie sociale et solidaire présente les conditions pour résister aux chocs exogènes telle que la crise de la Covid-19. Ces conditions sont aujourd’hui connues : l’ESS est une économie professionnelle de la transformation et de l’innovation. Mais c’est aussi une économie de sens, fondée sur des valeurs qui placent l’Homme comme acteur, moteur, mais surtout comme norme absolue. C’est une économie qui montre le chemin pour demain, vers une économie durable et responsable, positionnée autour de nos territoires et de leurs habitants.

La Région Nouvelle-Aquitaine et le Département des Deux-Sèvres doivent pouvoir s’engager à promouvoir de manière concertée plusieurs volets de leur action publique : 

  • l’accès à la formation des publics vulnérables.
  • le soutien et le développement de l’Économie Sociale et Solidaire, dont le secteur de l’insertion par l’activité économique.
  • le dispositif « Territoire Zéro Chômeur » pour promouvoir l’exemple de Mauléon auprès des autres territoires des Deux-Sèvres. L’idée est simple et a fait ses preuves : diriger les budgets publics issus des coûts de la privation d’emploi pour financer les emplois manquants en assurant de bonnes conditions de travail.

Cette convention Nouvelle-Aquitaine/Deux-Sèvres doit permettre de décliner la stratégie concertée entre les parties visant au soutien et au déploiement de l’économie sociale et solidaire et des actions en faveur des publics qu’elle reçoit sur le territoire deux-sévrien. 

La Région Nouvelle-Aquitaine a d’ores et déjà signé des conventions de ce genre avec les Départements de la Charente, de la Haute-Vienne, des Landes et de la Gironde. Il serait incompréhensible que les Deux-Sèvres ne soient pas moteur dans ce domaine dont elles sont le berceau de nombreuses réussites. Rappelons pour mémoire la force du 79 en matière d’ESS à savoir la forte présence des coopératives et mutuelles depuis la fin du 19ème siècle dans le Sud du Département, l’émergence d’innovations sociales fortes (initiées par le réseau Emmaüs) et de nombreuses réalisations coopératives (Scop et Scic) depuis une cinquantaine d’année dans le Nord du Département ou bien encore le taux de 16% d’emplois ESS en 79 qui est en train d’être rattrapé par d’autres départements.

Masques et tests : questions sans réponse…

Message adressé au Président Gilbert Favreau le 24 avril 2020 :

Monsieur le Président du Conseil départemental,

Suite à la demande de notre collègue Jean-Claude Mazin et après étude technique, vous avez proposé la prise en charge des heures annulées par les bénéficiaires des plans d’aides au domicile, pour les personnes âgées ou handicapées. Cette décision a été suivie de votre courrier aux présidents des structures portant ces services, ce qui leur donne satisfaction.

Le vendredi 10 avril, lors de notre visio-réunion, vous nous avez proposé de faire une proposition aux mairies pour un marché de commandes groupées de masques à distribuer aux Deux-sévriens, proposition qui a semblé faire l’unanimité.

Vous avez passé rapidement le message aux mairies pour réponse le mardi 14, ce qui semble avoir satisfait de nombreux élus, bien que le prix ait été jugé élevé.

Dans la presse du mercredi 22 avril, vous annoncez la fourniture par le département d’un masque pour chaque Deux-sévrien, pour un coût pour la collectivité de 1 million d’euros. Vous y exprimez le souhait que nos concitoyens ne soient pas démunis pour aborder le « déconfinement », ce que nous partageons évidemment.

Mais de nombreux maires s’interrogent, et un certain nombre d’entre eux nous ont interpellés. Ces 380 000 masques commandés sont-ils en plus des commandes des mairies que vous avez regroupées? Pour 1 million d’euros, nous sommes loin du prix proposé aux mairies. Ce million vient-il en déduction de la facture à payer par les mairies?

Certains maires nous ont interrogés, il nous semble indispensable de clarifier tout cela, d’autant que de nombreuses initiatives locales ont permis de fabriquer des masques selon les recommandations de l’AFNOR.

Votre communication personnalisée sur ce sujet, qui faisait l’unanimité lors de nos entretiens, aurait logiquement pu faire l’objet d’une information préalable de l’ensemble des Conseillers départementaux… dans le seul but de préciser les choses et de transmettre un discours cohérent vers les élus locaux du Département.

Par ailleurs, notre proposition de report du budget participatif 2020 à l’année prochaine, pour tenir compte de la situation imprévisible que nous traversons, aurait aussi l’avantage de supprimer une charge pour les communes concernées. Comme vous le savez, les maires et leurs équipes ont actuellement beaucoup de difficultés à gérer au quotidien, dans une période de transition qui ajoute à la confusion. Ce report serait d’autant plus apprécié.

Enfin, concernant le laboratoire départemental Qualyse, vous indiquez, toujours dans la presse, « nous sommes prêts ». Dès lors, quand pouvons-nous dire que cet équipement départemental désormais agréé et conventionné pourra répondre concrètement au besoin de tests à grande échelle ?

En espérant des réponses concrètes à ces questions issues du terrain, je vous transmets nos salutations républicaines.

Pour le groupe Gauche solidaire,

Rodolphe Challet

Communiqué du groupe Gauche solidaire

Un budget réparateur pour les EHPAD : 2 millions d’euros à réorienter 

Lors de la réunion organisée en visioconférence le 10 avril, les élus du Groupe Gauche solidaire ont proposé d’adopter rapidement une décision modificative pour renforcer le soutien aux personnels des EHPAD et des SAAD. Le budget voté pour 2020 serait modifié afin de réorienter le financement prévu pour le budget participatif, soit 2 millions d’euros, vers le budget solidarité. Cette décision permettrait notamment d’augmenter le taux directeur appliqué aux EHPAD, malheureusement bloqué à 0,4 % annuel depuis 2016. L’annulation du budget participatif pour cette année permettra de donner plus de moyens à celles et ceux qui sont en première ligne, sans augmenter la fiscalité. Si nécessaire, nous pouvons organiser une consultation en ligne, comme cela était prévu pour valider les projets participatifs. Nous pourrons ainsi connaitre l’avis des Deux-Sévriens sur cette proposition de budget réparateur.

Après avoir rappelé toute la pertinence du projet Résalis* brutalement abandonné par la majorité actuelle, le groupe Gauche solidaire a également demandé une meilleure coordination entre les plateformes de producteurs régionale et départementale, afin d’éviter les risques de concurrence entre collectivités au moment où chacun a besoin d’unité et de sérénité.

Enfin, à propos du laboratoire interdépartemental Qualyse basé à Champdeniers désormais autorisé à produire des tests covid-19, nous avons posé la question du délai nécessaire pour la mise en œuvre effective de ces tests. Il s’agit en effet d’une priorité essentielle pour la sortie de crise, fortement recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé .

* Réseau pour une Alimentation Locale innovante et solidaire, créé en 2011.

Page 1 of 7

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén