Après les agents du Département, les personnels des EHPAD, les parents de collégiens… c’est donc au tour de nos soldats du feu de subir l’application concrète de l’austérité décidée par le Président Favreau, avec son incomparable capacité à casser le dialogue social. De ce point de vue, la nomination de M. Marolleau à la tête du SDIS était une grave erreur de casting. La direction du SDIS n’est pas en cause, il s’agit bien d’une crise de confiance politique, le constat d’échec d’une méthode autoritaire, cassante, qui fonctionne peut-être dans l’entreprise privée de M. Marolleau, mais qui est totalement inadaptée à la tête d’un SDIS.

Nous ne pouvons que soutenir nos sapeurs pompiers, respecter et saluer leur travail et leur engagement, surtout dans cette période sensible où les sollicitations et les attentes sont plus fortes que jamais. Confrontés au danger et aux difficultés les plus graves au quotidien, ils méritent d’être soutenus par leur hiérarchie et par les élus. Au lieu de ça, on les traite avec le plus grand mépris.

Le contexte budgétaire est tendu, aucun deux-sévrien n’est passé à coté de cette information, mais ce n’est pas la seule raison qui pousse MM Favreau et Marolleau à agir ainsi. L’austérité érigée en dogme, voilà ce qu’ils nous offrent !

On demande toujours plus d’efforts aux sapeurs-pompiers et aux agents du Département . On réduit indirectement leurs moyens en n’augmentant pas le budget du SDIS alors que les dépenses de fonctionnement, elles, augmentent inévitablement. Faire plus avec moins, sans cesse…Comment imaginer que le service rendu à la population ne sera pas impacté par cette pression budgétaire et managériale ?

Rodolphe Challet

Groupe Gauche solidaire