Il aura fallu près de 6 mois à MM Favreau et Moreau pour «découvrir» une situation dont nous dénonçons les causes depuis plus de 7 ans !

Oui, l’effet de ciseaux entre les dépenses de solidarité en augmentation constante et les dotations de l’Etat en baisse chaque année mettent l’équilibre financier du Département en difficulté. Malgré ce contexte économique difficile la précédente Majorité départementale de gauche a été exemplaire en termes de gestion financière.

M Léopold MOREAU, le «grand argentier» de la Droite, dans son intervention lors du débat d’orientation budgétaire 2015 (séance publique du 19 décembre 2014) a, lui-même, reconnu cette excellente gestion en matière de dépenses de fonctionnement : «S’agissant des dépenses de fonctionnement, à l’évidence il n’est pas possible de faire grand chose. Même en étant vertueux et en faisant très attention, compte tenu du contexte et à moins de changer de société, je ne vois pas comment nous pourrions restreindre les dépenses que vous avez évoquées, notamment celles afférentes à l’APA. Il est donc clair qu’il n’y a pas grand chose à faire concernant les dépenses de fonctionnement et que nous ne disposons pas de degré de liberté».

Également, BFMBusiness qui a établi un classement des départements les plus économes en termes de dépenses de fonctionnement nous a classé 19ème sur 101 !

Oui, l’endettement départemental a doublé de volume entre 2001 et 2007, notamment pour financer le nouveau siège. Nous avions d’ailleurs stoppé cette dérive dangereuse en annulant une partie du programme dès 2008.

Rappelons également, que nous avions engagé une réduction drastique des «frais de réception» par rapport à «l’ère Morisset-Favreau».

Aussi pour commencer à faire des économies, le mieux aurait été de ne pas faire de dépenses inutiles en faisant appel à un cabinet privé pour l’audit alors que tous les éléments étaient connus – en PJ le Compte Administratif 2014 voté à l’unanimité en juin 2015)

Elus depuis plus de 20 ans, Vice-présidents de Jean-Marie Morisset, MM Favreau et Moreau ne pouvaient pas ignorer cette réalité. La «sonnette d’alarme» tirée aujourd’hui est une manoeuvre grossière, visant à dénigrer la majorité précédente – certains diront que c’est un grand classique – mais surtout à justifier par avance des coupes sombres et les renoncements préparés en catimini par la majorité de droite.