Le Président Favreau et la droite deux-sévrienne s’indignent en apprenant les décisions du gouvernement qui vont encore peser sur le fonctionnement des collectivités locales. Ils oublient simplement que le programme de leur propre candidat FILLON prévoyait une véritable purge pour les services publics : la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires et la baisse de 100 milliards d’euros de dotation aux collectivités locales. Qu’auraient-ils dit face à François Fillon et sa politique tatchérienne ?

Gilbert Favreau ose regretter «qu’on s’attaque aux plus pauvres», mais c’est ce qu’il fait depuis qu’il est président du Conseil Départemental. Il a supprimé immédiatement les aides d’urgences que les travailleurs sociaux pouvaient accorder aux personnes les plus en difficulté : 1 million d’euros d’aides à la vie quotidiennes annulés pour améliorer le ratio de solvabilité !

Quand le seul objectif d’une majorité sans projet consiste à tailler dans les missions essentielles du Département, sans aucune considération pour le travail des agents publics, il ne faut pas s’étonner de voir un tarissement des aides de l’Etat.

Rodolphe Challet

Président du groupe Gauche solidaire

Conseil départemental des Deux-Sèvres